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La fraude est une véritable corne d’abondance pour le crime organisé, selon le rapport d’Europol elle rapporte aux escrocs environ 1,5 milliard d’euros. Et cela, chaque année bien-sûr.
Les représentants de l’Office européen de police informent que la fraude à la carte bancaire est » dominée par des groupes criminels bien structurés et agissant au niveau mondial « . Puisqu’elle présente » peu de risques et est très rentable « , il n y a rien d’étonnant que cette manière de dépouiller les gens de leur argent soit devenu si populaire.
Alors, quel est le problème ? Il existe deux difficultés principales qui empêchent les enquêteurs de marcher sur les pas des cybercriminels : la dépendance à l’égard du secteur privé et la dispersion des numéros de cartes dans certains pays hors de l’Europe. Le résultat : » les revenus illégaux capturés par les groupes du crime organisé ne sont pas identifiés et récupérés « . Pour se débarrasser du problème Europol a recommandé à l’Union Européenne d’élargir ses pouvoirs de collaboration avec d’autres pays.
La raison selon laquelle les numéros de cartes de paiement électronique » sont très prisés de la communauté Internet illégale » c’est leur distribution massive en Europe. A l’époque il s’agissait des cartes volées aux Etats Unis, mais depuis les deux dernières années on peut observer une augmentation de l’utilisation des données des cartes qui appartenaient aux Européens. D’habitude les escrocs en profitent pour acheter en ligne des produits de grande valeur, des voyages et des billets d’avions.
Europol espère se tirer d’affaire en bloquant les transactions à l’étranger pour les cartes émises dans l’Union Européenne. De plus il propose d’accélérer la distribution des cartes à puce qui sont beaucoup mieux protégées. Ça peut offrir une certaine sécurité mais devient un inconvénient pour les voyageurs qui devront mettre les banques au courant de leurs projets de vacances.
