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Réseaux sociaux : Kaspersky accompagne les parents pour une rentrée scolaire en toute sécurité numérique

16 septembre 2025

En ce mois de rentrée scolaire, les experts de Kaspersky ont créé un guide destiné aux parents, intitulé « Cartable numérique : Guide des parents pour l'année scolaire ». Ce guide fournit des conseils pratiques pour protéger les enfants, en ligne comme hors ligne. Aujourd’hui, l’usage du smartphone est devenu la norme chez les préadolescents : à 12 ans, 9 enfants sur 10 en possèdent déjà un*. La tentation de rejoindre les réseaux sociaux est donc forte, malgré la nécessité d’un accord parental pour les moins de 13/14 ans et la mise en place de la majorité numérique à 15 ans.

Or, les dangers sont multiples : contenus inappropriés, escroqueries, harcèlement en ligne ou encore usurpation d’identité. Ces cyberrisques concernent tout le monde, mais touchent particulièrement les enfants et adolescents, qui manquent parfois de recul pour les identifier et s’en protéger. Le guide intègre également l’analyse d’un expert Kaspersky en confidentialité, qui revient sur les principaux risques auxquels les jeunes internautes et créateurs peuvent être confrontés, et propose des mesures concrètes que les parents peuvent mettre en place dès maintenant pour les anticiper et les réduire.

En 2023, plus de 90 % des jeunes de 13 à 17 ans déclaraient utiliser les réseaux sociaux, avec une préférence marquée pour Instagram, Snapchat et TikTok**. Dans ce contexte, le rôle des parents est non seulement utile, mais essentiel. En s’impliquant activement, en apprenant le fonctionnement des plateformes, en paramétrant avec leurs enfants les options de confidentialité et de sécurité, et en instaurant un dialogue ouvert sur les bonnes pratiques, les parents transforment un usage potentiellement risqué en une expérience constructive. Cette approche conjointe permet aux jeunes de profiter du numérique comme d’un espace d’expression et de créativité, tout en évoluant dans un cadre plus sûr.

Parmi les conseils pratiques contenus dans le guide :

1. Être curieux, pas critique : l’ouverture d'esprit renforce la sécurité.

Le désir d’un enfant de rejoindre les réseaux sociaux peut susciter des inquiétudes légitimes chez les parents. Plutôt que de rejeter cette idée d’emblée, il est essentiel d’instaurer un dialogue ouvert. Comprendre les raisons qui motivent cette envie et le type de contenu que l’enfant souhaite consulter et/ ou partager permet d’aborder sereinement le sujet. Le rapport Kaspersky met d’ailleurs en lumière les centres d’intérêt actuels des jeunes sur Internet. Cette approche favorise à la fois la reconnaissance des passions des enfants, renforçant la confiance mutuelle, et l’échange sur des questions essentielles de cybersécurité, comme la confidentialité, la gestion du temps d’écran ou l’exposition à des contenus sensibles.

2. Configurer ses comptes ensemble

Plutôt que de laisser un enfant gérer seul son téléphone, il peut être bénéfique que la création de comptes sur des plateformes comme YouTube, TikTok ou Instagram se fasse en présence d’un parent. Cette démarche partagée permet d’adopter dès le départ de bonnes pratiques, telles que le choix de paramètres de confidentialité adaptés (contrôle des publications, des commentaires ou des messages), la désactivation de la géolocalisation par défaut, l’utilisation d’un mot de passe fort et unique, ou encore l’activation de l’authentification à deux facteurs. Elle contribue ainsi à réduire les risques de piratage ou d’exposition tout en sensibilisant les enfants aux règles de cybersécurité dès leur plus jeune âge.

3. Leur enseigner ce qu'il ne faut surtout pas partager.

Lorsque les enfants sont présents sur les réseaux sociaux, ils peuvent être tentés de publier du contenu en ligne, et avoir envie de tout partager : où ils se trouvent, ce qu'ils font, avec qui ils sont. Il est indispensable de leur enseigner que grandir dans le monde numérique implique de discerner quelles informations doivent rester privées.

Il est important que les enfants apprennent à distinguer la consommation ou la création de contenus divertissants de l’exposition à des activités ou informations potentiellement risquées. Cela passe notamment par la compréhension que certains détails personnels comme l’adresse, le nom de l’établissement scolaire, les horaires quotidiens, les projets de vacances ou les lieux fréquentés régulièrement, ne doivent pas être partagés en ligne. Associées à des photos, des balises de localisation ou des repères temporels, ces informations peuvent en effet faciliter une identification ou une localisation non souhaitée.

4. Vérifier régulièrement la visibilité du nom de l’enfant et son pseudonyme en ligne

Lorsqu’un enfant commence à publier sous un pseudonyme, il est utile de suivre l’évolution de sa présence numérique. Une recherche régulière de son nom, ainsi que de ce pseudonyme sur Google ou sur les réseaux sociaux permet de savoir quelles informations sont accessibles publiquement. Cela peut révéler, par exemple, la présence de photos personnelles, de balises de localisation ou de commentaires trop révélateurs, mais aussi la possibilité que du contenu ait été copié ou qu’une autre personne tente d’usurper son identité.

5. Parler avec des inconnus en ligne

La présence en ligne peut entraîner des demandes de contacts non sollicitées. Certaines proviennent de jeunes de l’entourage, mais d’autres peuvent émaner de personnes adoptant un comportement inapproprié ou manipulateur. Le grooming en ligne (processus par lequel un adulte cherche à établir une relation de confiance avec un mineur pour l’exploiter) reste une menace réelle, notamment pour les jeunes qui partagent spontanément des éléments de leur vie. Les groomers adoptent souvent l’apparence d’« amis bienveillants » : ils complimentent, proposent de l’aide ou se disent intéressés par les mêmes centres d’intérêt. Progressivement, ils peuvent demander des informations personnelles, des photos privées ou inciter à poursuivre les échanges sur des canaux moins sécurisés, tels que des chats privés, des appels vidéo ou des messageries chiffrées.

Il est essentiel que les enfants puissent identifier certains signes avant-coureurs :

●      Un inconnu qui envoie fréquemment des messages ou qui aborde des sujets trop intimes.

●      Une personne qui insiste pour garder le secret (« ne le dis pas à tes parents »).

●      Une pression pour partager des informations ou des images privées.

●      Une manipulation émotionnelle — culpabilisation, flatterie ou menaces.

●      Il est tout aussi important qu’ils sachent qu’ils peuvent se tourner vers un adulte de confiance sans crainte d’être jugés ou punis.

« Lorsqu’un enfant souhaite être présent sur les réseaux sociaux, c’est souvent une manière d’affirmer son identité et de partager ce qui lui tient à cœur. Le rôle des adultes est alors de l’accompagner dans cette démarche, tout en l’aidant à comprendre les risques liés à l’exposition en ligne et à adopter de bonnes pratiques de cybersécurité. Des outils comme Kaspersky Safe Kids aident les parents à rester impliqués sans être intrusifs : ils leur fournissent des informations sur l'activité en ligne de leur enfant, gèrent le temps d'écran et les alertent des dangers potentiels. Avec un accompagnement adapté et un dialogue ouvert, nous pouvons aider les jeunes à naviguer sans compromettre leur sécurité », commente Anna Larkina, experte en confidentialité chez Kaspersky.

Pour en savoir plus, télécharger le guide Kaspersky «Le cartable numérique : guide à l'intention des parents pour l'année scolaire », disponible au format PDF.

Réseaux sociaux : Kaspersky accompagne les parents pour une rentrée scolaire en toute sécurité numérique

En ce mois de rentrée scolaire, les experts de Kaspersky ont créé un guide destiné aux parents, intitulé « Cartable numérique : Guide des parents pour l'année scolaire ». Ce guide fournit des conseils pratiques pour protéger les enfants, en ligne comme hors ligne. Aujourd’hui, l’usage du smartphone est devenu la norme chez les préadolescents : à 12 ans, 9 enfants sur 10 en possèdent déjà un*. La tentation de rejoindre les réseaux sociaux est donc forte, malgré la nécessité d’un accord parental pour les moins de 13/14 ans et la mise en place de la majorité numérique à 15 ans.
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À propos de Kaspersky

Kaspersky est une entreprise mondiale de cybersécurité et de confidentialité numérique fondée en 1997. Avec plus d’un milliard d’appareils protégés à ce jour contre les cybermenaces émergentes et les attaques ciblées, l’expertise de Kaspersky en matière de sécurité et de veille sur les menaces prend la forme de solutions et services innovants améliorées en continu et visant à protéger les particuliers, les entreprises, les infrastructures critiques et les gouvernements du monde entier. Le portefeuille de sécurité complet de l’entreprise comprend une protection de pointe de la vie numérique des appareils personnels, des produits et services de sécurité spécialisés pour les entreprises, ainsi que des solutions de cyberimmunité pour lutter contre les menaces numériques sophistiquées qui ne cessent d’évoluer. Nous aidons des millions de personnes et près de 200 000 entreprises clientes à protéger ce qui compte le plus pour elles. Plus d'informations sur : www.kaspersky.fr.

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