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Près de la moitié (47 %) des Français pensent que l’augmentation, ou l’implant d’éléments technologiques dans le corps humain doit être possible et rester accessible à ceux qui le souhaitent. Toutefois, beaucoup s'inquiètent de l'impact sociétal à long terme de ces technologies. C'est ce qui ressort de la nouvelle étude paneuropéenne réalisée auprès de 6 500 adultes dans sept pays européens par Kaspersky, expert mondial en cybersécurité sur le sujet de l’augmentation humaine.

L'augmentation humaine est d’abord et avant tout utile dans le domaine de la santé - comme le recours à un membre bionique pour compenser un handicap par exemple. Mais ce procédé peut également résulter d’un désir du dépassement de soi voire de démarcation vis-à-vis des autres, par exemple en se faisant implanter des puces d'identification par radiofréquence (RFID).

En France, plus d’un répondant sur trois (38 %) se dit « enthousiaste » ou « optimiste » à l'idée d'une société future composée à la fois de personnes augmentées et non augmentées. Ils sont pourtant près de la moitié 44 % (contre 39 % en moyenne en Europe) à craindre que l'augmentation de la capacité humaine n'entraîne des inégalités sociales ou des conflits sociaux plus tard. 12 % d’entre eux se disent d’ailleurs opposé à travailler avec une personne augmentée à l’avenir.

Un phénomène déjà entré dans les mœurs ?

Côté vie quotidienne, plus de la moitié des Français (53 %) affirment avoir déjà rencontré une personne dite « augmentée » et un sur quatre (27%) d’avoir « toujours accepté » le concept même de personne augmentée. 15% précisent également que l’acceptation leur parait aujourd’hui plus facile qu'il y a dix ans.

Côté vie intime, près de la moitié des Français (42 % contre 45 % en moyenne en Europe) ne voient aucun frein à entretenir une relation avec une personne augmentée, et ils sont même 8 % à affirmer en avoir déjà fréquenté une. Plus d’un homme sur trois (36 % contre 50% en moyenne en Europe) se dit « enthousiaste » ou « optimiste » quant à l’idée d’une société où cohabiteraient personnes augmentées et non augmentées. Ce chiffre tombe à 28% chez les femmes.

Des nuances d’acceptation selon la finalité d’usage

Dans le cas où un membre de leur famille aurait besoin d’un implant ou d’une forme d’augmentation pour des raisons médicales, les répondants Français indiquent qu’ils se sentiraient plus à l'aise s’il s’agissait d’un bras (29 % contre 38 % en Europe en moyenne) ou d’une jambe (29 % contre 37 % en Europe) bioniques.

En ce qui concerne l'augmentation dite « volontaire », les sondés au Portugal (56 %) et en Espagne (51 %) sont les plus ouverts d’esprits, et indiquent que chacun est libre de son corps. Les habitants du Royaume-Uni sont quant à eux les plus frileux face à ce type de décisions (36 %). Près de trois Européens sur dix (29,5 %) soutiendraient un membre de leur famille qui choisirait de devenir volontairement un « être humain augmenté », quel que soit son projet. Dans ce cas de figure, les Portugais sont les plus favorables en Europe (46 %) quand les Français se montrent beaucoup plus réticents (19 %).

Seuls 18 % des Français considèrent que choisir de s'augmenter est « bizarre », ce chiffre variant de 8 % au Portugal à 30 % au Royaume-Uni. L’étude met également en lumière que près d'un quart (21 %) considèrent le choix de l’augmentation volontaire comme un acte de courage.

En France, 24 % des personnes interrogées pensent que les personnes augmentées devraient avoir une représentation spéciale au sein du gouvernement, mais 40 % des sondés s'opposent à cette idée.

Les résultats de ce rapport Future of Human Augmentation 2020 de Kaspersky seront officiellement dévoilés dans le cadre du débat en ligne organisé par Kaspersky avec d'éminents experts en augmentation, le 17 mars 2020, dans le cadre de l'événement Kaspersky NEXT 2021*.

Marco Preuss, Directeur du GReAT en Europe, chez Kaspersky :

« Bien que nous ayons constaté un large soutien et un intérêt croissant pour l'augmentation humaine à travers l'Europe, il existe des préoccupations compréhensibles quant à l’impact de l'augmentation humaine sur la société. Les gouvernements, les leaders de l'industrie et les personnes augmentées doivent se réunir pour aider à façonner ensemble l'avenir de l'augmentation humaine, afin que nous puissions garantir que cette industrie passionnante se développe d'une manière qui soit encadrée et sûre pour chacun d’entre nous. »

Hannes Sjöblad, directeur général et co-fondateur de DSruptive Subdermals :

« Les technologies d'augmentation humaine doivent être abordables et accessibles à tous - indépendamment des revenus ou des privilèges. Tout le monde doit pouvoir profiter des avantages et bénéfices de ces technologies. »

A propos de l’événement Kaspersky NEXT 2021

*Le débat sur l'augmentation humaine de Kaspersky dans le cadre de Kaspersky NEXT 2021 se tiendra en ligne à 15h CET le mercredi 17 mars 2021, et rassemblera :

  • Kate Russell - journaliste et présentatrice spécialisée dans les nouvelles technologies, et hôte du débat.
  • Tilly Lockey, véritable être humain bionique, présentatrice, conférencière et perturbatrice en tout genre.
  • Bertolt Meyer, professeur de psychologie du travail et de l'économie à l'université de technologie de Chemnitz, en Allemagne.
  • Viktoria Modesta - artiste pop bionique, directrice de création futuriste.
  • Hannes Sjöblad - directeur général et co-fondateur de DSruptive Subdermals
  • David Jacoby, évangéliste de la sécurité et chercheur principal en sécurité chez Kaspersky.
  • Marco Preuss – Responsable du GReAT en Europe, chez Kaspersky.

La presse est invitée à suivre la conférence en direct ici - https://next.kaspersky.com/.

A propos de l'étude « Human Augmentation »

Une enquête en ligne a été menée par Atomik Research auprès de 6 500 adultes âgés de 18 ans et plus en Autriche, en France, en Allemagne, en Italie, au Portugal, en Espagne et au Royaume-Uni. Le travail de terrain a eu lieu du 1er au 4 mars 2021. Atomik Research est une agence indépendante d'études de marché créatives qui emploie des chercheurs certifiés MRS et respecte le code MRS.

Le rapport complet de l’étude est disponible sur demande.

A propos de Kaspersky

Kaspersky est une société internationale de cybersécurité fondée en 1997. L’expertise de Kaspersky en matière de « Threat Intelligence » et sécurité informatique vient constamment enrichir la création de solutions et de services de sécurité pour protéger les entreprises, les infrastructures critiques, les autorités publiques et les particuliers à travers le monde. Le large portefeuille de solutions de sécurité de Kaspersky comprend la protection avancée des terminaux ainsi que des solutions et services de sécurité dédiés afin de lutter contre les menaces digitales sophistiquées et en constante évolution. Les technologies de Kaspersky aident plus de 400 millions d’utilisateurs et 250 000 entreprises à protéger ce qui compte le plus pour eux. Pour en savoir plus : www.kaspersky.fr.

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