Un utilisateur sur cinq (20 %) de réseaux sociaux dans le monde a été victime de harcèlement sous quelque forme que ce soit sur ces plateformes, dont 17 % en France. Un chiffre qui atteint les 31 % dans le monde et les 39 % en France chez les 18 et 34 ans. Tel est le constat que révèle une récente étude* Kaspersky menée auprès de plus de 15 000 personnes dans 25 pays. Quelles sont les mesures à prendre pour mieux se protéger mais aussi protéger ses amis et ses proches contre les réseaux anti-sociaux ?
Les réseaux sociaux sont censés être amusants et ils le sont, dans la plupart des cas. Cependant, ils ont aussi un côté plus obscur. Dans le cadre de notre étude, nous avons défini le harcèlement sur les réseaux sociaux (ou « trolling ») comme suit : « lorsque quelqu’un affirme délibérément quelque chose de controversé pour provoquer, blesser ou mettre en colère les autres ». Alors que près d’un internaute sur cinq (20 %) déclare avoir été directement victime de harcèlement sur les réseaux sociaux, 28 % ont une personne de leur entourage à qui s’est arrivé (22 % en France et jusqu’à 51 % pour les 18 et 34 ans) et ce à plusieurs reprises.
Les réseaux anti-sociaux : un défi commun à relever à l’échelle internationale
Les principaux résultats de l’étude Kaspersky montrent que les utilisateurs de réseaux sociaux en Allemagne (31 %) et en Turquie (24 %) sont les plus à même d’affirmer qu’ils ont été victimes de harcèlement sur ces médias. Les plateformes sur lesquelles ce type d’expériences négatives sont le plus susceptibles de se produire sont Reddit (44 %) et Twitch (41 %). La plupart des victimes ont reçu des injures par message privé (38 %) ou des commentaires injurieux sur leurs photos (31 %). Plus d'un quart (26 %) de ces victimes affirme que cela s'est produit dans le cadre d'une discussion de groupe, ce qui sous-entend que d'autres personnes en ont été témoins de ce harcèlement.
Il est également intéressant de noter que près d’un tiers (31 %) de ceux qui ont été victimes de ce type d’abus connaissent personnellement leur harceleur, et près d’un utilisateur sur deux (47 %) a réussi à y mettre fin en confrontant directement la personne en question. Cependant, cette tactique peut s’avérer risquée : plus d’un quart (26 %) des sondés affirment que cela a aggravé la situation. De manière générale, il ne vaut mieux pas encourager le harceleur en ne répondant pas à ses provocations, ce-dernier pouvant se lasser avec le temps.
Bien qu'une minorité des personnes interrogées déclare avoir été victime de harcèlement en ligne, ce phénomène est indigne et il n'y a aucune excuse pour l'intimidation, qu’elle ait lieu sur Internet ou dans la « vie réelle ». Alors, que peuvent faire les utilisateurs de réseaux sociaux victimes de ce type d’abus ?
Prendre le contrôle de ses données personnelles
Si vous avez vous-même été victime de cyberharcèlement mais que vous souhaitez continuer à profiter des réseaux sociaux en toute sécurité sans avoir à supprimer vos comptes, plusieurs mesures peuvent être prises au niveau des paramètres de confidentialité
Il est recommandé d’empêcher certaines personnes de voir votre contenu ou bien de prendre contact avec vous en les bloquant. Vous pouvez également passer votre compte en mode « privé », ce qui obligera vos futurs abonnés à vous demander la permission pour vous suivre. De même, il est capital d’être particulièrement vigilants avec ses informations personnelles afin qu’aucune personne mal intentionnée ne puisse se faire passer pour vous. Enfin, faites bien attention aux contenus que vous publiez en ligne, en particulier si ce contenu peut vous mettre dans l’embarras ou être utilisé contre vous par de potentiels cyberharceleurs.
N'oubliez pas que les réseaux sociaux mettent régulièrement à jour leurs conditions d'utilisation. Ainsi, pensez à vérifier régulièrement vos paramètres de confidentialité et assurez-vous qu'ils sont réglés sur le niveau de sécurité le plus élevé. Soyez également vigilant vis-à-vis des personnes qui peuvent voir votre contenu et de celles qui peuvent vous « taguer » sur les photos. Enfin, déconnectez toutes les applications tierces que vous aviez auparavant autorisées à se connecter à votre compte et que vous n'utilisez plus.
Si cette étude révèle qu'un tiers (33 %) des sondés sont devenus moins tolérants à l'égard des personnes présentes sur les réseaux sociaux pendant la pandémie, il n'y a aucune excuse pour l’intimidation. Même si les gouvernements font pression pour que les réseaux prennent des mesures adéquates, la responsabilité collective d'agir avec respect lorsque nous sommes actifs sur ces plateformes et de dénoncer les abus lorsqu'ils se produisent est de mise.
Kaspersky a mis en place le ShareAware Hub afin d’aider les utilisateurs à profiter des réseaux sociaux en toute sécurité et de l’incroyable ouverture sur les autres qu’ils permettent tout en réduisant au minimum les potentiels risques.
Découvrez comment mieux se protéger sur les réseaux sociaux avec nos guides pour :
Vous pouvez désormais consulter l’intégralité du rapport ici.
*Méthodologie de l’étude
Etude commanditée par Kaspersky et menée par Opinium Research entre le 18 et le 31 mai 2021 auprès de 15 682 adultes dans 25 pays : Royaume-Uni, France, Italie, Allemagne, Espagne, Danemark, Pays-Bas, Chili, Mexique, Argentine, Brésil, Colombie, Pérou, Japon, Russie, Turquie, États-Unis, République tchèque, Hongrie, Afrique du Sud, Autriche, Singapour, Vietnam, Australie et Émirats arabes unis.
Pour consulter l’intégralité du rapport, rendez-vous sur la plateforme shareaware (données françaises disponibles sur demande)
À propos de Kaspersky
Kaspersky est une société internationale de cybersécurité et de protection de la vie privée numérique fondée en 1997. L’expertise de Kaspersky en matière de « Threat Intelligence » et sécurité informatique vient constamment enrichir la création de solutions et de services de sécurité pour protéger les entreprises, les infrastructures critiques, les autorités publiques et les particuliers à travers le monde. Le large portefeuille de solutions de sécurité de Kaspersky comprend la protection avancée des terminaux ainsi que des solutions et services de sécurité dédiés afin de lutter contre les menaces digitales sophistiquées et en constante évolution. Les technologies de Kaspersky